Le transgénérationnel et les mémoires, comprendre et se libérer
Introduction
Tout d’abord un petit rappel. Je partage ce que j’estime avoir compris sur le sujet par rapport à ma propre expérience. Je ne présente rien comme étant une vérité générale, il s’agit de ma propre compréhension des choses à l’instant où j’écris cet article. Ça peut aider les personnes qui sont sur le chemin du travail sur soi et de libérer tout ça. Je me demande aussi si on ne pourrait pas inclure certains traumatismes là-dedans avec les pistes pour s’en libérer dont je parle.
L’incarnation
Quand on arrive sur terre, on vient avec un plan d’incarnation, un chemin de vie, une mission de vie, des prédispositions à certaines choses plutôt qu’à d’autres, des facilités ou des difficultés suivant les domaines. On le comprend souvent d’une façon ou d’une autre.
On vient aussi avec des mémoires transgénérationnelles qu’on tient de nos parents, grands-parents ou de plus loin dans l’arbre généalogique. Ça se révèle fréquemment être un problème sur un sujet bien précis qui est en lien d’ailleurs avec le nombre d’hérédité en numérologie. Je pense à une certaine Lucie dont les mémoires sont liées au nombre d’hérédité 2.
Pour avoir une idée du sujet des mémoires qui vous concernent, vous pouvez lire les deux livres de Annie Tranvouëz « Symbolique des prénoms transgénérationnels » tome 1 et tome 2.
Vous prenez votre/ vos prénoms, les autres prénoms indiqués en complément et pourquoi pas les prénoms de vos parents en complément.
Une mémoire, c’est en gros un événement ou un ensemble d’événements sur un sujet bien précis qui se reproduit de générations en générations, le plus souvent de façon inconsciente et lié à quelque chose qui n’a pas été résolu. Le but est de nous en libérer et d’en libérer la lignée. C’est un concept très présent dans le bouddhisme qu’on retrouve dans les écrits de certains moines. Je crois que je l’ai lu dans le livre sur la colère.
Je vais vous donner deux exemples qui me concernent. Dans ma famille j’ai mes deux parents qui sont fonctionnaires. Mes deux grands-parents du côté de mon père l’étaient également. Il y a donc une très forte incitation à travailler pour l’état et à ainsi acquérir une sécurité financière qui est vue comme le saint graal. Je travaille dans la fonction publique parce que je n’ai pas trouvé mieux et je compte bien la quitter pour me réaliser moi-même sans dépendre d’un patron. Je sais que je créé cette réalité-là avant qu’elle ne se matérialise.
Il y a aussi un problème de violence de mon grand-père envers ma grand-mère que mon père a reproduite machinalement sans être capable de le changer. Ma mère a d’ailleurs accouché de ma sœur avec un bleu sur l’épaule. Ma sœur m’avait même dit que le père lui disait de dire qu’elle s’était blessée si on lui demandait d’où venaient les bleus qu’elle avait quand elle était enfant. Le père en a payé le prix fort même si ça a mis du temps et que les enfants doivent se libérer et se reconstruire derrière. Bien évidemment, pour moi, c’est hors de question que ça se reproduise, le travail sur mon tempérament colérique est d’ailleurs en bonne partie fait.
Pour faire le lien avec la numérologie, mon nombre d’hérédité est le 22. Vous voyez l’énergie très lourde à porter et la puissance du quatre derrière et le lien avec les grandes structures au niveau du travail. C’est aussi en lien avec la violence, Napoléon Bonaparte avait un nombre d’expression 22, on sait ce que ça a donné. Nombre maître ne veut pas dire bénéfique, mais veut dire grand potentiel.
La première étape pour se libérer et se reconstruire
Il s’agit de prendre conscience du ou des problèmes. C’est plus ou moins facile suivant les gens. La plupart reproduisent les schémas sans forcément s’en rendre compte. Chacun vit son propre chemin et il n’y a pas à porter de jugement là-dessus. Quand je juge, c’est moi-même le con de l’histoire. Vous pouvez donner des informations ou des idées à une personne, à elle ensuite d’en faire ce qu’elle souhaite. Vous ne changerez jamais personne. Une fois qu’on se rend compte du problème, qu’on en prend conscience, il faut casser le schéma en question, suivant ses possibilités bien évidemment. On fait comme on peut avec notre situation et ce qu’on a, je pense ici à des actions rapides. À titre personnel, ça a été une rupture de contact avec mon père et un éloignement géographique de 500 km, car j’en ai eu la possibilité assez vite.
La deuxième étape pour se libérer et se reconstruire
Votre âme va vous donner des pistes avec des problèmes de santé dans votre corps au fur et à mesure. À noter qu’un problème de santé arrive toujours de la même façon :
- 1: choc psychologique ou émotionnel (l’âme)
- 2: perturbation dans le corps énergétique(l’esprit)
- 3 : perturbation dans le corps physique (le corps)
C’est très variable suivant les individus. Je vous conseille le livre de Jacques Martel sur la symbolique des maladies et/ou celui de Lise Bourbeau. C’est important de comprendre ce que le mal a dit (maladie).
Vous avez aussi des pistes dans le livre les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau et dans ses autres livres, par exemple la guérison des cinq blessures. Il vous faut vous en libérer d’une façon ou d’une autre, à vous de trouver les moyens qui vous conviennent.
Mon propre cheminement
À titre personnel, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je peux dire que j’ai commencé en 2014 un travail sur mon corps physique par l’alimentation puis plus tard sont venues les plantes médicinales, les huiles essentielles, le sport. Il y a aussi eu une partie énergétique avec du reiki, du magnétisme, de l’énergétique ainsi qu’une partie assez psychologique, mystique, occulte avec l’astrologie m’a permis de comprendre que ce que je vivais avait un sens, ça n’enlève pas les blessures, mais ça aide à relativiser. Ça aide aussi à mieux comprendre les autres.
Depuis un an et demi, je fais du yoga régulièrement et ça m’a apporté une paix intérieure et une capacité à vivre dans le moment présent que je pensais impossible avant. J’ai aussi perdu 15 à 20 kg, quand on lâche prise, on lâche des kilos, c’est au sens littéral du terme. On peut parler d’un effet sur le corps, l’âme et l’esprit. Attention aux arnaques du yoga, si la respiration ne va pas avec les mouvements, ce n’est pas du yoga.
Dernière partie/3ᵉ étape
Dernièrement j’ai commencé une partie plus spirituelle, liée à l’âme, je ne sais pas trop quel terme employer donc je vais dire « soins de l’âme » et ce dont je vais parler ici est lié au chamanisme. J’ai comme l’impression qu’il s’agit d’une troisième étape après avoir travaillé sur le corps physique et le corps énergétique. Je vous conseille les 3 livres de Natacha Calestrémé qui sont « La clé de votre énergie« , « Trouver ma place » et « Se donner toutes les chances« . Si vous devez en prendre un seul, prenez Trouver ma place.
Lorsqu’on blesse ou qu’on se fait blesser par quelqu’un, on donne et/ou on nous prend des morceaux de notre âme. Je parle de parties de nous-mêmes à un niveau subtil et donc inconscient. En faisant certains des protocoles indiqués dans la clé de votre énergie ou trouver ma place, on récupère les parties d’âme qu’il nous manque et on rend également les parties d’âmes qu’on a prises aux personnes concernées. Si vous connaissez des gens dans des relations toxiques qui n’arrivent pas à quitter leur conjoint/leur conjointe, au niveau subtil, c’est possible que l’autre lui ait pris beaucoup d’énergie et que cette personne n’arrive pas à partir parce que l’autre lui a pris cette énergie et qu’elle cherche inconsciemment à la récupérer.
Je peux dire d’expérience que faire les protocoles 5 et 6 de « La clé de votre énergie » a été d’une force incroyable, ça m’a cloué 4h dans mon canapé et ça m’a redonné une énergie tout aussi incroyable. Je ne connais pas grand-chose au chamanisme, mais de ce que j’en comprends, ils ont une sorte de médecine de l’âme qui me semble être ma prochaine étape pour peut-être atteindre une libération complète. J’ai repéré ce livre-là sur le recouvrement d’âme, mais je ne l’ai pas encore acheté. À suivre…